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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 18:21

BOB MARLEY and The Wailers

WAR/NO MORE TROUBLE


Le deuxième stanza de ce discours prononcé par le négus éthiopien à l'O.N.U, dont la version chantée par Bob Marley constitue un titre du fameux album BABYLON BY BUS , version "live" des concerts du groupe en tournée en Europe quelque temps avant la mort de Bob Marley, 1981.

"  That until there is no longer first class and second class citizens of any nation, until the colour of man's skin is of no more significance than the colour of his eyes. Me say war"  Tant qu'il y aura des citoyens de première classe et ceux de seconde classe dans n'importe quelle nation, c'est toujours la guerre qui s'en suivra. Partout les révolutions les plus sanglantes-et partant, les plus importantes dans l'histoire de l'humanité- avaient eu lieu, la cause première avait toujours été l'inégalité sociale. Que ce soit en Russie, en France, en Amérique, en Haïti avec Toussaint Louverture , la lutte des prolétaires contre la classe bourgeoise ou koulak, s'était soldée par la reconnaissance et, en suite, l'universalisation des droits de l'homme. Dans des pays comme les Etats-Unis d'Amérique ou la République Sud Africaine, la ségrégation raciale qui était devenue un modus vivendi, avait été désapprouvé de partout. Le même National Party qui avait institutionnalisé l'apartheid en 1948, avait fini par céder à la réalité du moment car l'époque des indépendance avait même révolu, car l'ensemble des pays Africains avait accédé à son autodétermination. De même que les Etats-Unis où la calour de la peau catégorisait la personne. En Afrique du Sud, l'homme blanc -white- venait en premier lieu, suivi de celui de couleur-coloured-,ensuite venait le peuple d'origine Asiatique, et enfin le peuple noir, pourtant majoritaire démographiquement,et autochtone. Une coexistence en séparation sociale. Partout, il y avait une restriction, interdiction aux noirs de l'accès à des infrastructures réservées aux blancs, les chiens et les noirs étant associés par cette interdiction. Car la plupart du temps, le panneau disait clairement, "interdits aux noirs et aux chiens", donc à la plage, voire même aux toilettes, dans les stades, et dans les bus , trains ou autres moyens de transport. Et partout au monde où une injustice du genre se pratiquerait encore, le peuple ne tarderait pas à se lever et à se battre pour leurs droits. Il n'y a pas longtemps le printemps arabe a prouvé que vox populi ,vox dei. Cela a été le cas en Libye, au Qatar, au Yemen , en Egypte, en Tunisie et au Bahrain. On ne pourrait que prévoir la fin ignominieuse de tout règne qui aurait comme fondation toute forme d'injustice sociale. 

 

Mayele Deogratias karegeya

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commentaires

P
Il a été dit qu'"il n'ya pas pire oreille que celle qui ne veut pas écouter. Et justement, la liberté ou l'indépendance s'arrache de gré ou de force,et dans presque tous les cas,l'autocrate ne peut<br /> jamais entendre un langage normal et naturel, il ne cède à des concessions que quand il est physiquement acculé et éprouvé
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H
En tout, c'est incompréhensible que certains hommes d'états n'apprennent pas vite et une fois pour toutes. Je ne voit pas de sortie honorable pour des dictateurs et autocrates comme le roi Mswati<br /> du Swaziland,Robert Mugabe du Zimbabwe...
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D
C'est vrai , l'injustice a toujours été , et sera toujours la cause des changements sanglants partout au monde où les peuples sentiront le besoin irrésistible de se lever comme un seul homme et se<br /> battre pour leurs droits.
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