BOB MARLEY and The Wailers
War/ No more trouble (3)
La chanson continue, exprimant les variantes causes de base pour un monde sans paix. " That until the basic human rights are equally guaranteed to all without regard to race, dis a war...That until that day the dream of lasting peace, world citizenship, Rule of international morality will remain a fleeting illusion to be pursued, but never attained, Now everywhere is war,war."
Tant que les droits de base ne seront pas garantis à tous, sans tenir compte de la race, il y aura toujours la guerre. Nous devons comprendre que dans beaucoup de pays, l'ethnisme, le népotisme, le régionalisme a supplanté la ségrégation raciale d'avant les années des indépendances, avant 1960. Aujourd'hui, la soi disant indépendance n'est que nominativement politique, et pire encore, le national a en profité pour régner sans scrupules sociales, et sans moralité. On n'aura pas besoin de citer des cas exceptionnellement malheureux , comme celui du Zaïre-aujourd'hui redevenu République Démocratique( autant dire chaotique) du Congo; l'Ouganda de Idi Amin Dada, le bouffon; le République Centre Africaine, du barbare tirailleur franco-africain Jean Bedel Bokassa qui s'était servi des riches minérales de ce pauvre pays pour se créer un ridicule et fantôme empire pour enfin aller vivre dans le dénuement total chez ses anciens amis et maîtres de la métropole. Et revenu pour mourir ignominieusement, dans le mépris et le indifférence totale du peuple. Et il le méritait tout de même....de la même manière que son ex-homologue libyen Mouhamar Kadhafi. Moubarak, El Abbidine, n'ont pas pu résister à la détermination révolutionnaire de la masse, et dans peu temps, Robert Mugabe du Zimbabwe, et le roi Mswati du Swaziland ne tarderont pas à se joindre à la liste. Ce seul- et peut-être dernier -monarque absolu sur la planète terre n'a pas peur de se taper une femme chaque année après les cérémonies du reed dance. A 44 ans, il a autour de lui un harem de plus de 13 reines. Et la règle du jeu est: une reine, un palais. Mais le triste royaume n'a pas assez de fonds pour payer les salaires des fonctionnaires, la faim bat son plein, et les Dlamini-le clan d'où proviennent la royauté-, dans leur clique à circuit fermé, dilapident même le peu qui reste dans ls coffres du pays. On a toujours essayer d'étouffer dans l'oeuf des contestations, mais des indices visibles font prévoir une fin de règne sanglante. l'injustice est telle que le peuple finira toujours par souhaiter un changement des choses, et cela sans tergiverser. Quand on pense regarde de près ce qui se passe dans l'est de la R.D.C et le climat génocidaire qui planer toujours sur la région, on dira que le rêve d'une paix durable restera toujours une illusion que l'on poursuivra á jamais et qui ne sera jamais atteint. Dans son discours, le négus avait mention de citoyenneté mondiale et de règne d'une moralité internationale. Les paix dits développés n'auront pas de répit tant que les gens ne peuvent pas voyager d'un pays à un autre sans avoir à courber l'échine devant les bureaux des consulats et ambassades sollicitant des visas d'entrée. Visas qui se refusent avant même le remplissage des formules de demande ad hoc.... Tant que une les puissances mondiales ne se laisseront pas influencer par une certaine moralité internationale, on aura la guerre. On aura la guerre parce que celle est une forme d'affaire à caractère mercantile. Les armes doivent se vendre, elles doivent s'acheter et elle doivent être essayées. Et la guerre ou une situation de troubles armés constituent une occasion propice. Les pays producteurs d'armes encaisses les devises, et les pays déjà misérables utilisent des ressources naturelles pour générer des fonds pour acheter des armes qui seront utilisées dans un contexte de guerre civile ou guerre ouverte d'état à état. Entre-temps à l'O.N.U le conseil de sécurité pourra prendre tout son temps à discours et à se livrer à des protocoles bureaucratiques quand des milliers de gens sont écrasés tels des mouches. Le droit de Véto,.....droit de cynisme moral.
lDes fois, je ne parviens pas à comprendre pourquoi jusqu'aujourd'hui les dirigeants du monde sous développé restent insensibles et optent pour une certaine forme de persévérance à outrance, persévérance dans des erreurs aux conséquences fatales, et pour eux et pour les peuples aux destinées desquelles ils devaient être censés présider. C'est à croire qu'une fois accédé à la magistrature suprême, l'homme vit sous un esprit autre que celui des gens normales.
Mayele Deogratias Karegeya
